Ralentir. Oui ralentir. Et pas ralentir n'importe comment, mais en conscience. Cela change la vie. Pourtant de nombreuses personnes pensent que les pratiques douces et de pleine conscience, introspectives ne sont pas pour elles car elles se considèrent hyperactives de nature et cartésiennes dans l'âme. Alors, abordons le sujet. En quoi ces séances pourraient vous étonner et être exactement ce que vous recherchez ?
Les bénéfices à ralentir
Je trouve cela paradoxale quand on me dit que parce qu'on est hyperactif.ve une séance douce et zen ne nous correspondera pas. N'est-ce pas justement une raison indéniable pour s'offrir ces temps hebdomadaires où l'on réapprend au corps et au mental à ralentir, à s'apaiser et à gagner en assurance ?
La douceur et la pleine conscience porposées, en plus du carcatère transformateur sur le plan physique, émotionnel et de compéhension de soi et de la vie, permet à notre corps de se rééquilibrer, de se retrouver et ainsi, de se regénérer. On lui permet enfin d'être écouté.
Ainsi, au lieu d'un parcours en solo du mental et les limites que cela induit, on prend la décision d'entamer un processus de travail d'équipe avec le corps et son environnement.
De cette intention et curiosité naît une possibilité de plus grande harmonie et aisance au quotidien. On se donne alors le cadeau d'une confiance solide, d'une clarté, d'une lucidité, de la capacité à prendre en compte plusieurs perspectives, à prendre des décisions avec assurance...
Le mental peut bien courir à mille à l'heure et notre attention essayer tant bien que mal de le suivre, sans corps pour exister aucun des objectifs du mental ne peut-être atteint sur le long terme.
Cartésien.ne et médecines alternatives
A partir du moment où à l'heure actuelle nous ne saisissons qu'environs 4 pour cent du réel, comment peut-on se borner à ces 4 pour cents ? Comment peut-on se fermer à la découverte possible des 96 autres pour cent mystères de la vie ?
Quand on me dit que parce qu'on est cartésien.ne le Yoga et ses outils et autres approches d'exploration de soi n'est pas pour soi, j'entends : "je suis fermé.e d'esprit, je ne souhaite pas découvrir d'autres possibilités que celles auxquelles je me suis autorisé.e à croire et à accepter jusqu'à présent".
Il s'agit également de la peur. De la peur de découvrir que ces piliers sur lesquels reposent notre compréhension de nous-même et des autres peuvent être limités. C'est la peur de découvrir son potentiel, de remettre en question ses acquis et de se lancer à l'exploration des vastes et incertains mystères de la vie.
En séance, on facilite un moment pour que chacun.e puisse découvrir et explorer ce qu'iele souhaite. Pour que tout le monde, en sécurité et en bienveillance, puisse expérimenter et vérifier de par lui.elle même son potentiel de calme, d'introspection, de découvertes de persectives nouvelles.
Il ne sert à rien de se forcer à s'y rendre si l'on se sent fermé.e à ces séances. Car leur potentiel dépend de son degré de receptivité et de discernement. Cependant parfois des élèves ne saisissent pas tout de suite le carcatère transformateur et bénéfique des séssions mais quelque chose leur souffle en leur intérieur qu'il y a là un potentiel possible. Ils décident de rester et se surprennent en fin d'année à observer leur concentration s'être aiguisée, à disposer d'outils de ralentissement cardiaque et nerveux dans des situations anxiogènes et plus encore.
Les bénéfices d'une approche en pleine conscience et douceur sont tellement nombreux qu'il serait long de tous les citer.
Dans une société où la douceur, la bienveillance, la joie et la sérénité intérieure semblent rare, pourquoi ne pas sauter sur l'occasion précieuse de développer une nouvelle compréhension de soi et de la vie ?
Marie Mazeau, Lifexploratrice, professeure de Yoga certifiée à plein temps à Paris, spécialisée dans les séances douces, joyeuses, pédagogiques et méditatives en ligne, en individuel, dans les associations, les entreprises et les studios.