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  • Writer's picturelifexploratrice

InNaTtEnDue

Updated: Aug 31, 2022

En août 2019, quelque chose de spectaculaire s'est produit. Toute illusion s'est dissoute, pour laisser place,

Dévoiler,

Ce qui était toujours vrai,

Depuis la nuit des temps,

Ce que la voix, dans l'oreille et le cœur chuchotaient depuis la tendre enfance,

"Tu n'es pas de ce monde. Regarde de près cette illusion, perce son secret, retrouve qui tu es."


Devant mes yeux, en quelques minutes, hors du temps et de l'espace, toutes les questions existentielles ont été dévoilées. Répondant à : qu'est-ce que la mort, qu'est-ce que la vie, comment a t-elle été créé, qu'est-ce que Dieu, qu'est-ce que ce n'est pas (de facto), pourquoi la vie est là, qu'est-ce qui est illusion et tant d'autres aspects.


Si quelqu'un te dit ou tu te dis avoir fait l'expérience de l'unité, il est fortement probable que ce n'est pas vraiment encore le cas, qu'il s'agit d'un degré de conscience et non de son expérience à 100%. L'unité parlée est une croyance, un mot comme un autre. Recherche avidement son expérience.


Pour ce faire, le corps doit se dissoudre (ce n'est pas toi qui le dissous hein haha je t'indique ce qui se passe lors de cette réalisation), tu n'as plus de corps, plus aucun visu ni conscience de ce dernier, tu n'as plus de pensées, elles ne sont plus toi. Il n'y a plus de toi, plus de toi pour dire : "je suis réalisé.e, je suis illuminé.e". Ces phrases non aucun sens. La peur, les désirs, la souffrance, les doutes, les personnes, sont des concepts inconnus. Tu es en tout et tout n'est pas toi. Immortel. La mort, une illusion.


- Cette révélation peut également se produire à travers les psychédéliques. Cependant, ne pas passer par ces derniers est quelque chose à contempler -


Par ailleurs, on parle d'expérience après coup. Cependant il ne s'agit pas d'une expérience mais d'une réalisation. Au delà de toute description.


Les gurus dans le sens premier de ce terme vivent dans cette réalisation de manière permanente, à la différence de ce récit. Ici on parle de Samadhi Savikalpa (je me base sur les définitions de Yogananda et de Sri Nisargadatta Maharaj). Il s'agit de la même réalisation distincte de part son caractère temporaire. C'est-à-dire que degré par degré l'identification se réinstalle.


Ce qu'il faut savoir c'est que même un.e guru a un degré d'identification restant. Car sans indentification, le corps meurt tout simplement haha. Un.e Guru va avoir un degré minime d'identification, juste assez pour rester en 3D.


Je te laisse avec le récit de cette expérience écrit sur un doc deux ans après que je pensais partager sous forme de ebook :


"LE TOP SECRET, REVELE

En fin 2019, il m’est arrivé quelque chose de bouleversant, de totalement, inconditionnellement transcendant, transformateur. J’en ai très peu parlé jusqu’ici, voire seulement fait allusion, et tu vas peut-être comprendre pourquoi.


Maintenant, que j’ai plus de recul et de connaissances sur le sujet, je me sens de te le partager.


Dans un ancien article, je t’avais écrit « 4 jours solo et tout change » où je t’expliquais la notion d’identification aux pensées, d’illusion et de révélation, mais de manière assez indirecte, en métaphore, en poésie… Aujourd’hui je vais te donner le contexte, te décrire la scène dans les détails, autant que possible (tu verras qu’on s’éloigne du conceptualisable). Et sache que je le fais car cela me soulage de le partager de manière random et également dans l’espoir que cela t’aide ou aide quelqu’un s’il se retrouverait dans cette situation. Car jusqu’à cette année (2021) je n’avais jamais entendu parler de cela.


Les enseignants, Guru spirituels, textes le mentionnent mais ne fournissent pas de détails à ce sujet. Je soupçonne parmi ces derniers de ne pas être claire sur leur expérience. De ne pas préciser s'ils le vivent non stop ou s'il s'agit de leur mémoire cellulaire et mentale suite à une Samadhi de la sorte. Car elle reste une vérité, elle reste vivante en nous, réalisée mais pas autant que la révélation en elle-même, pas autant que si toute illusion d'identification était dissoute.


Récit

Je me trouvais dans une pièce entre quatre murs, seule. Un matelas avait été mis à ma disposition pour me reposer la nuit et m’assoir dans la journée. A ma gauche, était installé un bureau gris, simple, sur lequel j’avais posé mes feuilles de challenge, mes cours de Yoga et mon bloc-notes, sans doute.


- Pardonne-moi si toutes les infos ne sont pas exactes, je retranscris cela de mémoire plus d’un an après.


Je me souviens être revenue de ma marche et d’une méditation, près d’un canal, non loin de l’appartement. A 30 minutes à pied, il me semble. Etant totalement seule (première fois depuis toute my life) il m’était facile d’avoir presque toutes les minutes, voir secondes, conscience de toutes les pensées qui défilaient. (Disclamer: pas le temps de te donner tout le contexte mais je « travaillais » dessus depuis un moment). Elles me semblaient d’ailleurs bien plus lourdes et sticky que d’habitude.


Ma routine était méthodique, repos contemplatif (beaucoup de cela), méditation, pratique, sortie, repos, cuisine. J'en étais à méditer pendant le sommeil (je reviendrais sur cet aspect, pratique; à une autre occasion).


Puis une soirée, je regardais une vidéo pour la première fois depuis des jours en lien avec l'illusion, le réel. (je ne te donnerais ni le titre de la vidéo ni les pratiques que je faisaient car je ne te rendrais pas service à penser qu'elles sont la causes de cette révélation).


En contemplation, concentrée, mon cœur commençait à battre la chamade.


- Il y a deux types de signes de shift à ma connaissance (d’après mon expérience) celui d’une profonde méditation/ présence, dans ce cas la respiration devient presque inexistante, et à l’inverse lorsqu’une expérience/ perspective est prête à te sauter aux yeux, ton cœur peut alors commencer à battre fort, ta respiration devient plus bruyante également.


Bref. Assise sur le matelas (les jambes relâchées), à un moment, quelque chose, fait que je me lève.


A partir de là, je ne peux plus utiliser la notion de temps car elle disparut complètement. La seule chose à laquelle je peux penser est celle d’une vitesse incroyable, plus rapide que celle de la lumière, une vitesse cosmique, insaisissable, incalculable par le realm terrestre.


Je me souviens être super méga alerte (Dhyāna) avant ce shift. Que toute mon attention ne voyait qu’une seule chose, les pensées. Toute autre perception était en mode OFF (il existe un terme sanskrit qui décrit cela : le retrait des sens Pratyāhāra). Il n’y avait que les pensées et rien d’autre. Rien, mais vraiment rien d’autre. On peut l’illustrer par : les pensées et du noir tout autour. Pas de corps, de moi qui pense etc.


- Ensuite je ne peux pas te décrire la chose car elle ne faisait plus part plus du domaine des pensées justement. Il y a eu une telle concentration et volonté que les dernières identifications se sont complètement dissoutes.


Le shift « s’est produit », là encore je précise que la notion d’avant et d’après n’est pas de mise ici car non existante, alors que je venais de me lever. Debout donc.


- La partie qui suit ne peut être décrite pas les mots. Ils ont une fonction qui leur est propre mais certainement pas la description de la Réalité. Car cette dernière ne peut être décrite, mais seulement réalisée. Un outil faisant partie de cette Réalité ne peut donc la retranscrire. Il en fait partie donc ce n’est qu’un élément parmi cette dernière. Un élément ne saisit pas, de par sa juridiction, la vue d’ensemble et peut encore moins la vivre, la réaliser. On peut passer par cet élément pour se frayer un passage mais ensuite au moment de transition l’élément n’est plus. Il y a bien des connaissances, compréhensions qui sont ressorties de ce moment que je partage de temps à autre plus ou moins détaillées sachant que certain.s sujets ne sont peut-être pas grand publique.


Ensuite, il y a eu un moment où on m’a dit : "Maintenant tu vas revenir dans ton corps (identification au corps). Je comprenais que celui-ci n’était pas prêt énergétiquement à shifter ainsi. Je comprenais aussi que pour rester non-stop ainsi mon corps n’aurait plus d’intérêt et donc sans doute mourrait du point de vue terrestre. Cela s’est fait en grande douceur, super chill et de manière très saine, très naturelle, finger in the nose, welcome Home, long time no see, finally « me ». En écoutant l’info, je ressentais le JE revenir, l’identification au corps, les sensations etc.


Impossible de te dire combien de temps cela a durer, tu vas comprendre pourquoi dans un instant.


Pour finir, j’étais super grateful qu’on m’ait montré cela. Je crois aussi avoir capté qu’« on » a décidé que j’étais prête à shifter (au moment où j’étais debout). Le « je » et sa volonté n’ont pas produit cette expérience… J’essaye de le dire avec les mots que j’ai mais c’est galère à décrire.


Ne met pas trop de poids sur ce que tu lis, c’est vraiment très minime par rapport au moment donné.

Comme une feuille qui danse dans le vent parmi toute l’existence, planète et univers.


- J'écris « on m’a dit ». Ecoute. Je ne sais pas comment t’expliquer ce « on ». Je peux bien-sûr te donner une explication théorique, conceptuelle mais là encore n’est pas l’intérêt de ce récit.

Si tu te surprends en train de poser des conclusions, please come back to your breath and openness, detached.*


TOURNANT


J'ai encore plusieurs détails et compréhensions à partager de ce "moment" mais allons y doucement. Maintenant arrive la partie intéressante (à la surprise des chercheur.euse.s mystiques, existentiels). Car peu partagée ou décrite par les sages, maîtres spirituels et que sais-je.


Peut-être qu’à ce moment du récit, tu le penses fini. On a eu un avant et une transition, un retour. OR là est la subtilité de la chose.


Le retour s’est réalisé à un degré très faible d’identification. Donc, c’est un peu comme-ci j’étais encore sans forme mais avec conscience et compréhension de la forme (ce qui est perçu), de son sens, de sa place etc. Avec une perception claire de l’outils de l’égo et de son irréalité. C’est comme-ci j’avais les pieds dans les deux realm en même temps. Le corps, le Je, Toi était là dans la seule fonction de rester au minimum sur cette dimension, fréquence. Bon, dit comme ça, cela parait très dualistique mais bien sûr c’était loin de l’être. Bref. Difficile de mélanger le conceptualisable du non forme et toutes formes et les deux en même temps et beyond* et rien de tout cela, lorsqu’on passe par les mots.

hahahaha


Je ressentais aussi que mes cellules avaient complétement étaient renouvelées, modifiées. Qu’elles vibraient encore la quantité cosmique (pas de meilleur mot) d’énergie. Comme-ci elles avaient mémorisé la chose.


Ce n’était donc pas finit pour ainsi dire, c’était super super d’actualité. Seulement le plan « terrestre » était intégré à cela. Du coup, super ouf. Car ta compréhension des choses est méga aiguisée sur de nombreux plans. Tu distingues clairement (de souvenir, cela me faisait beaucoup rire, je ressentais énormément de Joie, un grand calme, une sérénité, une compréhension claire) le caractère illusoire du Réel. Tu comprends/ vois le sens parfois subtil des textes, des paroles de sages ou autre, des mots, des enseignements et de leur provenance (universelle).


J’en ai profité pour créer The Game (j’ai noté toutes les étapes dans mon carnet, au cas où ou cela deviendrait moins clair par la suite- bien vue haha). Une semaine est passée dans laquelle j’étais encore de ouf « dedans », dans la limite entre le manifesté et xyz (pas nomable). Ensuite, j’ai compris l’étendue de ce que cela impliquait de « revenir » « dans » le corps.


Seules mes cellules le vivaient encore, ma mémoire également, mais l’identification revenaient peu à peu, se faisant de plus en plus dense. Certes à un degré assez faible mais quand même.


Cela m’a permis de partager tout ce que j’ai pu et tout ce que je peux encore (principalement de manière indirecte pendant des cours via l’énergie, la fréquence ou parfois directe si le contexte s’y prêtait) et de garder une compréhension autre des choses.


Il me semble qu’il y a d’autres « effets » suite à cela mais tout comme il m’est difficile de relater les répercussions dans le quotidien de la pratique de la méditation, il m’est difficile, là aussi, de savoir exactement ce qui a changé, et de quelle manière. Je n’ai pas de repère d’avant-après aussi précis dans mon cerveau. - Bien que parfois je peux en prendre conscience lorsque quelqu’un me fait part de ses observations.


Post- "expérience" : le retour à la normale ?


A partir du « retour » dans l’illusoire j’ai naturellement commencé à donner des cours, à ma mère, des ami.e.s. Je me souviens qu'ils étaient super hardcore pour des personnes qui n'y connaissaient rien. Je crois que je finissais en disant : "tu n'es pas le corps, ni les pensées" haha maintenant j'ai la capacité de m'adresser différemment à chacun.e, proposer des étapes selon les degrés d'ouverture, de connaissances etc.


Mes études finies, il m’était claire que je souhaitais me dédier au Yoga. Anecdote: quand j'ai reçu la réponse en méditation (5 mois avant) concernant mon choix de vie : travailler en entreprise, management ou me consacrer au Yoga, la réponse était Yoga mais pas "professeure de Yoga" nécessairement. Ce n'est qu'après cette expérience que ça a pris cette forme, que s'est passé de l'étude au partage.


Vers la fin du stage de fin d'étude dans un centre de Yoga parisien une opportunité se présente. Il existerait une université accessible financièrement pour les « jeunes » et dédiée à l’enseignement, à la vie du Yoga. Elles formeraient des professeur.e.s entres autre. Mon intention étant de m’y dédier cela me paraissait parfait, dans l’idée. Loin de la ville avec l’opportunité de complétement m’immerger dans ma pratique. Je fais mes bagages, décidée, et m’y rends déjà sûre de mon choix. Trop de signes, trop de coïncidences avaient précédés cette démarche.


Bon, en bref, car c’est une autre histoire, cela ne s’est pas déroulé comme prévu. Expérience très intense et dure à tout point de vue. J’ai appris tout de même un tas de choses. Après trois mois, il est plus qu’urgent de revenir sur Paris. C’est à partir de là que les maux de tête chroniques se pointent et vont perdurer pendant plusieurs années (encore aujourd’hui, à l’heure où je t’écris en mai 2021). Expérience difficile à digérée, quelques traumas par-ci par-là comme on aime, je ne me laisse pas pour autant abattre. J’ai une vision et je suis bien décidée à agir en fonction.


REVIREMENT

Jusqu’au jour où je ressens que la mémoire cellulaire, indiquée plutôt, disparait.

La catastrophe.


Me voilà revenu au point de départ. Piiire. Au point 0, 0, 0. J’ai l’impression de devoir tout reprendre depuis le début. Je remets en question le fait d’enseigner. Je ne suis plus sûre que je doive me diriger, consacrer sociétalement, au Yoga etc.


La pagaille, le déroutement.


C’est à ce moment donné que je me livre à ma maman et lui compte ce que je viens de te partager. Lui expliquant mes doutes, et là où j’en suis. Cela m’a fait du bien. Ce fut la première étape vers le processus, que j’appellerai de guérison. Dans le même temps, je commence d’urgence à me documenter sur ce qui m’est arrivé. Je ne pouvais jusque-là pas écrire comme je le fais maintenant car cela n’avait aucune réalité, aucun intérêt.


Les pensées sont « revenues » graduellement. Elles étaient très limitées. Pendant presqu’un an les seules pensées qui survenaient était des discours, idées liées au projet Lifexploratrice. Comment articuler ce concept, comment expliquer cela, l'évoquer.


Maintenant, imagine que tu travailles sur un projet et que sans aucun effort tes pensées travaillent aussi dessus, vas-tu t’alarmer en te disant : « houlà ! Il faut revenir dans l’instant, ne pas les écouter etc (pratique d’un.e yogi) ? ». Non, car tu les juges méga utiles et alignées avec ce que tu fais vois-tu. C’est ainsi que j’ai compris ce qu’un enseignant, Mooji, voulait dire dans une de ses méditations: "selon quoi les pensées font tout pour survivre et qu’à un certain moment quand les plus anodines disparaissent, elles se transforment alors de telle sorte que tu ne les remarques pas, ou en devenant très subtiles".


J’avais conscience de tout cela au moment donné, de tout le process. Toutes les réflexions que je te partage n’ont pas été des découvertes post expérience. Elles étaient déjà présentes au sein de l’expérience. C’est le temps de prendre du recul qui permet d’ensuite mettre tout cela sur papier.


C'est à ce moment là, que découvre donc, qu’il s’agissait d’une Samadhi Savikalpa. Whhaaaaaat. Mais whhhaaat. Personne ne m’a dit que tu pouvais avoir une Samadhi qui dure plus d’un an (le temps que toute l'identification revienne) ! Parce que vivre la descente toute seule, dans la confusion, n’était pas très agréable.


Je te laisse te documenter sur le sujet, car là encore, ce n’est pas le focus* de cette lecture. Rapidement, la différence entre un éveil et une Samadhi Savikalpa est que le « contenu » / l’« expérience » est le même mais la durée différente. L’un est permanent, l’autre momentané.


A partir de là, j’ai pu accepter la chose, la digérer consciemment. Je prends la décision de reprendre tout depuis le début, comme s’il me fallait réapprendre à marcher."


Voilà une partie du récit, sans les connaissance et compréhensions qui ont surgit de cette expérience notamment. Cependant chaque chose en son temps.


Le période de confusion s'est adoucie à présent. Il est possible que c'est pour cela que je le partage maintenant et pas dès que je l'avais écris. Préférant laisser les choses murir un peu.


J'espère que cette lecture fut intéressante, qu'elle pourra t'aider sur ton chemin.

Peut-être que je te partagerais plus d'infos sur les questions existentielles qui ont été répondues, notion de Dieu, vie, mort, etc. Sachant que certaines surgissent spontanément, selon le contexte. Les connaissances sont infinies.

(ps: j'ai déjà écris pas mal sur ces sujets mais ne me sens pas encore de les partager).


Om.


Lifexploratrice.

- Marie Mazeau professeure de Yoga sur Paris et à l'international. Guidance avec douceur et Joie.

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