Nous sommes le 7 janvier.
Je ne parle pas ici de mental et de son fonctionnement.
Je suis prise par le mien
Donc voilà.
Heyo heyo.
Par contre j’ai un truc sur le cœur à dénouer.
Ce n'est pas très rose comme vibes.
Alors je te laisse un peu de temps pour faire ton choix de lecture.
Je me lance.
J’arrive à Paris.
L’énergie est plate et vide.
La beauté de la nature inexistante.
Me revoilà arrivée dans le cauchemar.
Tout est tellement construit, carré, rectangulaire, plat, qu’on dirait que le temps n’existe pas.
Le Vrai temps,
Pas les heures,
Concept créé par ailleurs.
Mais l’harmonie de la vie, l’observation de son mouvement perpétuel, de son interrelation avec toutes choses.
Les gens sont fatigués.
Émotionnellement ils n’en peuvent plus.
Enfermé dans cet asile, notre propre asile.
- Par ailleurs, j’utilise des mots forts, pour sortir de mon estomac le plus de choses possibles. -
Il parait difficile de sortir de ce cauchemar.
Illusoire certes,
Mais si confort, qu’une fois les pieds dedans, on le croirait Réel.
La vie n’a rien à voir avec cela.
La vie n’a rien à voir avec la ville.
Voilà pourquoi je l’appelle cauchemar.
Dans ce dernier on se sent piégé.
On oublie ;
Qui nous sommes ;
A quoi la vie rime.
Tout est faux.
La ville est blessure.
La ville c’est le mental.
Tu transcendes la ville.
Tu deviens saint.
La ville c’est une ultra déconnexion dans un rêve si connecté.
En spiritualité, c’est-à-dire la recherche de Soi, on fait vite l’expérience de l’origine de nos souffrances.
De cette tension, confrontation, conflit avec le monde et Moi.
Ici, je ne parle pas du moi qui découle du Je.
Mais de l’intuition profonde que tout cela n’est pas la Vie, n’est pas nous.
Amour, paix, joie, beauté.
- Qualificatifs soufflés par cette intuition.
Je t’en parle dans le dernier Podcast « Qu’est-ce qui est réel ? »
On prend conscience de l’attachement aux pensées, de notre identification à elles.
Plus tu te fonds dans ces dernières plus tu te déconnectes de ton essence.
D’où l’énergie vide et plate.
Il n’y a pas d’harmonie, de profonde joie, d’Amour infini, etc tant qu’il y a identification aux pensées.
Je fais allusion à ce phénomène dans l’article Révolution.
Je présente la possibilité que la relation, la perception qu’on entretient du monde découle de cette déconnexion à notre nature, à la nature.
Ainsi, la nature n’est pas réponse à nos souffrances, c’est nos prises de conscience, cette exploration interne, intuition profonde qu’il y a plus, qui offre un accès à des réponses.
Pour réaliser ensuite, qui nous sommes, ou qui nous ne sommes pas.
A partir de là tout bouge, tout change.
Le rêve n’est plus le même.
Il n’y a plus de bon rêve et de mauvais rêve,
De ville, de nature...
On prend conscience que nous ne sommes pas les pensées, ni le corps.
Ainsi, nous ne sommes pas la mémoire, ni les connaissances, les croyances, les émotions, l’imagination, et j’en passe.
On se sent alors proche de qui nous sommes réellement.
Le monde n’existe plus comme avant.
On ne fait plus qu’Un avec lui.
On ne vit plus à travers l'idée qu'on s'en faisait,
Mais c’est comme-ci on faisait corps avec lui.
Cela demande du courage.
Le courage de voir ce qui Est réellement.
Le courage d’abandonner notre fausse identité.
Comme une petite mort.
Il faut avoir confiance, foi en ton intuition, en tes observations.
Pour abandonner tout ce que tu n’es pas.
C’est un lâcher prise immense et soudain.
On ressuscite et c’est l’extase.
Tout ce qu’on pensait être, n’était pas nous.
Cosmic Joke.
- Marie Mazeau professeure de Yoga sur Paris et à l'international. Guidance avec douceur et Joie.
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