Mmmmmmmm.
Si tu me voyais présentement je serais gênée comme-ci tu m'avais prise en flagrant délit. Délit en question: rapport intime avec elle-même*. Ou plus communément exprimé, "actuellement en conscience de ce qui est".
Pourtant, je suis simplement assise sur une chaise. Mais voilà, des frissons me parcours de partout. C'est trop bon de respirer. Je n'arrive pas à croire ce que je suis en train de vivre. Excellent. Tout bouge, tout vie. Je suis spectatrice et je fais partie intégrante de ce flow.
L'extase.
Non pas comme un plaisir ou un désir.
C'est toujours là. Le vouloir ne rime à rien. C'est là, maintenant.
Exquis.
Cette semaine c'était le thème de l'amour, du sexe et de la réflexion sur la capacité de prise de décision.
Incroyable comment chacun expérimente sa propre réalité. Comment les mots peuvent être perçus autrement. Par ailleurs, ces derniers ne sont pas forcément créateurs de sens.
En fait, je les voie comme des véhicules. Ils ne veulent rien dire en soit, ne traduisent aucune vérité conceptuelle/ existentielle. Ils sont comme le vent qui se faufile et fait danser les feuilles (qui fait quoi? Telle est la question). Leurs contenus n'ont pas d'importance. Ils permettent un lien, un flot. Ils transportent bien plus que du rationnel.
Excellent.
Tout revient à maintenant. Là. Waaa!
J'avais lu un article sur une personne qui avait décidé de partir rencontrer un chaman.
Disclamer: Ce que je m'apprête à raconter est factuellement faux.
Éclat de rire sur le mot "faux": Hahahahaha! Je n'en peux plus. C'est humoristique la gravité de sens qu'on donne aux mots. Je te prie de ne pas lire ces phrases mais de les sentir- et ceci comme tu l'entends.
Je reprends à présent que ce mot "faux" est libéré de son poids. Yeaah!
Je disais que le récit, très court, que je m'apprête à te te partager (il a fait du bien à d'autres donc je me permets de prendre le temps de le transmettre) est biaisé. En effet, je tente de raconter une expérience, qui plus est n'est pas "mienne". De plus, je n'ai pas vérifié et traduit le texte. C'est de mémoire que je l'écris. J'accorde très peu d'importance à la véracité de ces faits. Le plus pertinent est ce qui est transmis.
Re-divagation: Une personne à côté de moi écoute de la musique. C'est juste incroyable! - référence à la création d’enchaînement de sons et de moi qui ai la possibilité de le vivre.
Cet article doit être un non-sens for a lot of readers. Sooorry.
Maintenant que transparence est faite. Revenons-en au récit.
Le chaman accueillit les participants. Ceux-ci s'assirent. La personne dont je parle fit l'effort de se tenir droite, en position de méditation, pour prouver son sérieux (là je fais une supposition psychologique. Yeah baby!). Le chaman s'approche. Il se baisse à sa hauteur et tend ses bras vers la personne. Guili-guili.
Oui, le chaman lui fait des guilis. La personne éclate de rire. Ainsi, toutes ses tentions et raideurs s'évaporent- elles se transforment à vrai dire.
Je ne sais pas si je l'ai bien transmis. Quand on s'identifie à une démarche spirituelle / recherche de soi on a tendance à se prendre et à prendre beaucoup de choses avec grand sérieux. Cette image du chaman qui vient la chatouiller c'est le rappel de : Love, remember! Remember you are (a) life! Enjoy!!!
J'insiste pour la non-rationalisation des mots que j'emploie. En général et encore plus quand je tente de te partager des émotions/sensations.
Je pense au mot enjoy. Je n'évoque pas, ici, le concept de consommation (plaisir, divertissement, déni ou que sais-je).
Feel the words.
* si cette phrase tu as sexualisée. Ainsi soit-il. Love with and by life will, then, be seen as a sexual thing. ;)
Merci
- Marie Mazeau professeure de Yoga sur Paris et à l'international. Guidance avec douceur et Joie.
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