Parce que je ne souhaite pas écrire de deuxième article sur ce sujet. Je me permets de le rendre un peu plus long que d'habitude.
J’oscille entre différents points de vue.
Le plus évident d'un point de vu sociétal et de soi-disant de souci de survie (check l’article 1.Comment vivre autrement) revient à trouver un travail dans un poste pré-défini et parmi une hiérarchie construite. Tout est déjà dessiné il n'y aurait plus qu'à prendre ma place dans une case. J'aimerais déjà souligner l'aspect de devoir d'adaptation, de définition et d'identification à quelque chose qui n'est pas moi (puisque pré-construit) au lieu d'être qui je suis et de créer à partir de cela.
Ainsi, l'autre option, consisterait à démentir ce faux sentiment de certitude entretenu par l'obtention d'un tel travail et de créer ma propre façon de vivre en en monétisant une partie afin de disposer de l'argent (de bouts de papier et de valeurs numériques) comme moyen d'échange.
Choix 1: suivre des choix pré-définis: l'évidence, le certain, le commun
Estimons que les parents, la pression sociétale (ou le choix de conformité), la peur est la seule, pertinente, lucide, et sage manière d'aborder la vie. J'entends par cela qu'ayant obtenu un Master 1 il me faut finir le Master 2 (tant qu'on y est), que trouver un travail et se conformer est le seul moyen me garantissant une survie (indépendance financière,...).
Je m'arrête déjà.
Focus sur:
- le terme "garantissant": on revient à cette idée de certitude. De s'imaginer que la vie peut-être certitude, qu'elle peut nous garantir des choses, qu'il est possible de la maîtriser en somme.
- le terme "d'indépendance financière": Rire. Rire. Rire. Quelle est la personne parlant d'indépendance financière qui n'a recours à aucune banque, aucune subvention, aucune aide monétaire de toute sorte de ses congénères, et qui ne réalise pas d'actions dont le moteur et l'idée d'origine était, est de gagner de l'argent? Oublions ce terme d'indépendance je vous prie, il ne tient pas la route.
Parenthèse clause.
Dans ce cas, si le choix, ou le non choix n'est pas possible. Je te partage ma vision "améliorée" du concept du travail accepté comme vérité collective actuelle.
Ce que j'aimerais que contienne le concept de travail:
Permettre d'aider à soutenir la vie
Ceci est très vague in purpose, car subjectif et difficilement listable étant donné que tout est lié. Par exemple, je souhaiterais participer à la protection des arbres, de la nature et des animaux, ceci étant lié aux relations humaines, aux développements de consciences, à la relation que chacun entretien avec lui-même et donc à la vie. Ainsi, intervenir dans le développement des consciences m'irait également.
S'adapter à la vie humaine
Il s'agit, ici, du fameux "instant présent". De vivre avec ce qui est et non pas à travers l'imagination. Je m'explique, stop à la sur-anticipation, à la projection, à vouloir tendre constamment vers des objectifs (de telle sorte que les objectifs deviennent plus réels et importants que les actions à réaliser now pour l'atteindre), stop au multitasking (non cela n'est pas une qualité que tu souhaites développer étant donné qu'elle n'existe pas- go check les recherches démontrant l'impact sur ton cerveau en terme de stress, et de satisfaction de la life et l'inefficience que cette habitude induit). Cela n'est juste pas productif du tout.
Relations humaines
Ensuite, bonjour, aux relations humaines placées au centre du groupe de travail. Comment aider les autres si l'on ne souhaite pas améliorer notre façon de vivre? Par exemple, les émotions sont. Il est OK de pleurer, Ok de craquer, Ok d'éprouver de la frustration, Ok d'avoir peur, Ok de ne pas se sentir à la hauteur Ok d'éclater de rire et j'en passe. L'art de la communication et de la conversation étant des outils qui m'intriguent toujours autant je ne développerai pas cet aspect. Etant donné qu'ils restent encore un mystère pour moi.
Par ailleurs, est-ce que la hiérarchie permet l'épanouissement? Je ne pense pas... Je suis beaucoup plus à l'aise quand chacun est considéré comme humain, comme partenaire, avec ses idées et ses perspectives échangées sans craintes et considérées par tous.
Qualité de travail
Enfin, on pourrait l’appeler Qualité de travail. Cet aspect est lié à tous les autres 'course. Il s'agirait, ici, de prendre en compte la santé des groupes de travail. Je ne vais pas m'étaler. Easy peasy que de s'informer dessus.
Il s'agit de respecter les 8 heures de sommeil par jour, de permettre à chacun de s'alimenter comme il le souhaite. Comment je fais quand toute l'équipe va manger au restaurant et que je mange végétarien, le plus locale et bio possible?
Il s'agit de garantir une autonomie de travail à ceux qui le réclament. Chacun étant différent en terme de manière de travailler et d'apprentissage il me paraît nécessaire de permettre cette liberté.
La possibilité de bouger. Je ne me sens pas en pleine santé et en forme quand je reste assise de 8h à 20h sur une chaise. Ne parlons pas des capacités mentales que cela induit=> None, voir, j'ai l'impression de dégraisser (non quantifiable bra, seule façon de parler).
Un soutient à la volonté de travailler sur sa santé mentale. La méditation étant une des pratiques existante (il en existe d'autres 'course).
Un travail challenging
Une adaptation du poste à mon potentiel, et intérêts. Je souhaite apprendre et grandir. Des contre-exemples: la routine, des tâches principalement automatiques, ne demandant aucune réflexion ou analyse, aucune occasion de travailler sur des terrains encore non expérimentés (parler en public, autres manières de travailler, autres visions, autres domaines...), l'emploi d'un outils seulement (ordinateur), les occasions d'erreurs limitées (l'erreur étant la garantie de l'apprentissage yolo), aucun encouragement et, soutient du groupe à mes potentiels et intérêts, aucune ouverture, aucune possibilité à l'exploration de soi-même (développer sa conscience) et donc des autres.
J'aimerais que l'on reconnaisse que partir réaliser une retraite de méditation, ou autres manières d'être guidé-e sur l'essence de qui je suis fait parti d'un tout. Qu'en faisant cela, j'améliore ma relation avec moi-même, et donc avec les autres, que j'apprends à employer mes capacités cérébrales et, ainsi, que cela est directement lié à la façon dont j'approche la vie, ou à la manière dont je vis, et donc au "travail" que je fournis. Ainsi, j'irai jusqu'à ne plus employer cette notion de travail mais je parlerai d'une réalisation de soi. Il s'agirait de tendre vers qui l'on est et de le faire dans un environnement propice au développement de notre conscience.
Il en va sans dire que je ne rentre pas dans les détails. Mais cela insinue également que la créativité devrait être placée au centre. L'environnement que je décris est propice à sa culture et devrait être ouvert à tous.
Le soucis de l’alignement de chacun à ses actions
Il s'agit de s'assurer que chacun est en accord avec ses intuitions et ses valeurs. Pas besoin de donner d'exemple. A partir du moment où tu agis en fonction de tes intuitions/valeurs c'est comme si tu t'enlevais des barrières et réduisais ce sentiment d'étrangeté, de monde qui ne te correspond pas ou de toi qui ne correspondrais pas au monde.
Pour conclure,
La notion d'être en pleine conscience et, ainsi, de voir ce qui est pour ce qui est constituerait un pilier. Que chacun puisse être ce qu'il est et que chaque action se réalise dans l'instant présent. Il ne s'agirait pas de vivre dans l'anticipation et dans l'inquiétude ou le souci, ou encore la peur.
Dorénavant, je remplacerai le mot "travail" par les mots " développement de la conscience ", "my way of living", "capacité à être en pleine conscience" etc.
Je ne souhaite pas choisir une case et m'identifier à un rôle prédéfini par la société. Je souhaite tout simplement être. Dans cette vision, la société se créerait d'elle même, les définitions ne seront pas, les titres n'existeront pas. Il y aurait juste des gens en totale conscience d'eux-même, en paix avec qui ils sont et ce qui est. A partir de là tout ce créerait de lui-même. D'où vient cette faible confiance dans les capacités humaines? Quand chacun Est il fait spontanément et naturellement ce qui lui parle (dessin, peinture, recherches sur un sujet en particulier,...). Ainsi, chacun est à son plein potentiel, chacun contribue pleinement à sa création (par "sa création" j'entends la perception subjective que tu as de ta vie). En vivant dans l'instant présent tout ce fait.
Zut je n'arrive pas à l'expliquer. C'est dur.
J'espère que ce partage te permet de voir autrement les choses. J'ai du mal à l'exprimer parce que c'est en expérimentant que l'on réalise que cela va de soi. C'est d'une expérience dont je parle. D'une façon de vivre. Je n'arrive pas à l’intellectualiser plus que ce que je viens de faire. Et cela me frustre beaucoup. BEAUCOUP.
Merci
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Si tu en veux encore plus- pour aller plus loin:
Livres: Le bouddhisme zen d'Alan Watts, I AM THAT de Nisgaradatta Maharaj, Le pouvoir de l'instant présent d'Eckhart Tolle.
Citations de gens qui maîtrisent le game:
Nikojive sur le blog High Existence
"It is a call for a higher existence—one in which we become more whole, as we explore and familiarize ourselves with the unknown corners of our inner landscape."
Traduction: "Il s'agit d'un appel à une existence plus élevée, dans laquelle nous devenons plus entiers, tandis que nous explorons et nous familiarisons avec les parties inconnues de notre paysage intérieur."
"Initially it has nothing to do with becoming responsible to others, but about honoring the life inside me that wants to be lived. For only by responding to that can I truly become responsible and trustworthy unto others."
Traduction: « Au départ, cela n’a rien à voir avec le fait de devenir responsable envers les autres, mais d’honorer la vie en moi qui veut être vécue. Car ce n’est qu’en répondant à cela que je peux vraiment devenir responsable et digne de confiance envers les autres. »
Ryan Muirhead (blog High Existence)- Devient photographe suite à sa première photo prise à 30 ans.
"It has only recently started to excite me. For the longest time it was just terror. I grew up with structure, and expectations, and plans of how things should go. So up until I was like 30, things not going as planned scared the hell out of me. And I’ve just started to have this little switch. With art, it’s like sure, nothing is right, but you start having meaningful experiences that reveal who you really are, instead of who you thought you were going to be or who you were expected to be. All of a sudden, you think maybe this is exactly the life you wanted. Maybe you didn’t want to know any of that before. But now it makes sense to just go out and connect with people, or do things that are personally meaningful, or travel and not have a plan."
Traduction: « Ce n’est que récemment que ce que je fais a commencé à m’exciter. Pendant très longtemps, c’était de la terreur. J’ai grandi avec une structure, des attentes et des plans. Jusqu’à mes 30 ans, les choses n’allaient pas comme prévu. Et je viens de commencer à percevoir ce petit changement. Avec l’art, vous voyez les choses comme "c’est sûr, rien n’est bon", mais vous commencez à avoir des expériences significatives qui révèlent qui vous êtes vraiment, au lieu de qui vous pensiez que vous étiez ou qui vous étiez censé être. Tout à coup, on se dit que c’est peut-être exactement la vie qu’on voulait. Peut-être ne vouliez-vous pas le savoir avant. Mais maintenant, il est logique de sortir et de connecter avec les gens, ou de faire des choses qui sont personnellement significatives, ou de voyager sans avoir de plan. »
- Marie Mazeau professeure de Yoga sur Paris et à l'international. Guidance avec douceur et Joie.
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