Tu as pris connaissance, le week-end dernier, de mon expérience après 30 jours à vivre comme une ascète.
Ces challenges font partie d'un ensemble de défis (niveau 6) :
Mener une vie d'ascète.
Réaliser un jeun intermittent.
Communiquer de façon bienveillante et pragmatique / non violente.
Pauser sur papier ses pensées, émotions, ressentis pour les réaliser pour ce qu'ils sont (je détaillerai ce que j'entends par là dans la suite des articles).
Méditer 2H par jour.
=> Lire l'article sur les méthodes pour se préparer et réussir les challenges
Tout d'abord, qu'est-ce que c'est un jeun intermittent ?
Je ne suis pas une experte du jeun, ni de la nutrition en général. Si le jeun t'intéresse je t'invite à farfouiller le web, rencontrer des spécialistes ou lire des livres. Il y a de très bonnes sources un peu partout.
De ce que j'ai compris, il existe différents types de jeun intermittent. Dans certains, on ne mange qu'un repas par jour, d'autre rien pendant 24h, d'autre où on ne se nourrit que de jus de fruits ou légumes etc.
Selon Wikipédia : "le jeûne intermittent est un terme recouvrant une famille de régimes alimentaires consistant à alterner des périodes de jeûne et des périodes d'alimentation normale".
Avant de continuer, il me semble important de préciser que le jeun est un sujet particulier. Nous disposons chacun de corps uniques. Ainsi, pour ce qui est du retour d'expérience de ce challenge il est pertinent de le lire sans prendre mes expériences pour les tienne, sans faire tes choix en fonction de mes conclusions. Je le répète, je ne suis pas une spécialiste dans le domaine de la nutrition ou du jeun.
Okaaay, maintenant, passons au challenge en lui-même :
Jeuner pendant 30 jours c'est toute une affaire.
Je me sentais partante n'ayant pas de problèmes de santé.
J'étais motivée à m'engager à tenir ces 30 jours.
Jusqu'à que....
Non je rigole.
Mouhaha.
J'ai bien tenu le challenge et sans manquer aucun jour.
Non pas parce que j'étais soucieuse d'être assidue mais parce que c'était une question de survie haha.
Ne rater aucun jour, c'était finir le plus tôt possible le challenge.
Choisir son type de jeun intermittent
Avant de commencer le challenge, je mangeais à des heures non fixes, voir pas recommandées pour la santé (manger avant de dormir).
J'ai commencé ainsi, choisissant la méthode : 24h autorisation de manger / 24h suivante pas de nourriture.
Cela me semblait plus simple que compter ses calories.
Ce qui par ailleurs, baisserait ma motivation (le comptage de calories m'évoque les régimes. Or là n'était pas mon intention. On reviendra à ce sujet).
Au tout début, il y avait des jours où jeuner était très facile et d'autres, où je ne pensais qu'à cela.
J'ai ensuite compris qu'avec cette habitude de manger n'importe quand, je ne me facilitais pas la chose.
En mangeant un dernier repas à 21H ou 22H je devais jeuner ensuite jusqu'à 21H-22H. Donc, (PS : j'ai pris un peu de temps avant de me rendre compte de cela) après la première semaine (environ) je décide d'arrêter de manger après 18H.
Mais cela ne suffisait pas.
C'était toujours pénible psychologiquement, surtout sachant qu'il fallait tenir 30 jours.
TENIR vois où j'en étais !
Suite à cela, n'ayant aucune envie de "rater" ce challenge je change encore le planning.
Mon estomac a rétréci et j'ai maintenant rarement faim, par contre les pensées sont focus là-dessus.
Ainsi, il m'est facile de choisir de simplifier un maximum le challenge en mangeant seulement une fois par jour à une heure qui me convenait.
Je cuisinais à 11 heures pour finir de manger à 12H.
C'était la révélation.
Beaucoup plus simple et vécu avec plus d'aise.
Avoir à jeuner la matinée est plus facile, notamment car je suis plus concentrée et détendue.
Observations / bienfaits
- les jeun qui m'ont fait le plus de bien sont ceux que j'ai réalisé par instinct. 30 jours de challenge, cela n'est plus de l'instinct.
- ventre léger, bonne digestion
- réaliser à quel point, lorsqu'on jeun ainsi, les émotions sont directement impactées. Il s'agit de la partie la plus intéressante et introspective de ce challenge. Pour ce seul point je suis très reconnaissante de cette opportunité. Pouvoir observer cette dépendance émotions-nourriture est passionnant et pertinent d'un point de vue d'exploration de soi.
- la nourriture n'est pas autant nécessaire à la survie qu'on peut le penser. La nourriture n'est pas une recherche de plaisir mais de l'énergie subtile. Si ce sujet t'intéresse je te donnerai ma perspective concernant les aliments et leur apport/impacte au quotidien d'un point de vue subtile dans une vidéo Questions/réponses par exemple.
Je finirai par un petit mot, au cas où tu passes par là en te disant : "ce serait chouette pour perdre du poids cela". Je ne conseillerai pas ce challenge réalisé seul.e lorsqu'on a cette intention là, ou qu'on ressent que notre rapport à la nourriture n'est pas sain. De plus, ce désir devrait faire le sujet d'une investigation profonde, telle est ma perspective.
Ce challenge (et les autres) a été réalisé dans l'intention de s'explorer, de tester ce que l'on suppose être des limites.
Note du premier article valable également ici (vivre comme une ascète) :
" Je rappelle que :
On se situe au paragraphe qui m'a fait questionner la pertinence de ces articles 30 jours de challenges. En effet, il m'est de plus en plus difficile de distinguer les bienfaits des challenges. Non pas parce qu'il n'y en a pas mais parce que :
Ce sont des bénéfices secondaires, la chose la plus intéressante correspond à notre capacité à changer nos habitudes, à se discipliner, à agir en fonction de nos aspirations, à s'explorer, à se découvrir. A ne plus subir des habitudes, des croyances mais à prendre des choix de vie consciemment.
J'en réalise plusieurs en même temps, avec mes pratiques contemplatives, introspectives à côté et mon mode de vie supra cool. Du coup difficile de savoir qu'est-ce qui impacte quoi. D'autant plus que les bienfaits sont certains mais peuvent avoir des impacts encore non visibles. "
Tendresses,
Lifexploratrice
- Marie Mazeau professeure de Yoga sur Paris et à l'international. Guidance avec douceur et Joie.
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